Vacances en Grèce
Les cyclades : Santorin

Thira (ou Santorin) dans la mer Egée, est une île à part dans les Cyclades avec 83 km2 de surface et ses 14 500 habitants, mais c'est un volcan !.
L'île est composée par les flancs du cratère provoqué par l'explosion du volcan en 1500 av. J.C, qui détruisit la civilisation mycéenne et qui serait à l’origine du mythe de l’Atlantide.
Les plages sont belles, de sable noir ou de galets foncés (faut aimer); l'important site archéologique d'Akrotiri a révélé les ruines d'une cité préhistorique, et à Messa Vouno se trouvent les ruines de l'antique Thira. En face, le cratère est fermé par Thirassia, l'autre morceau de l'île autrefois circulaire, blessé lui aussi, reproduction à l'échelle réduite de Santorin. Le morceau fume encore et n'est pas habité.


,cliquez pour obtenir un agrandissement de la carte de Santorin (Google maps)



L'arrivée par bateau est impressionnante. 12 h de voyage depuis Le Pirée ( 5 heures en Speedboat).


l'ambiance est un peu roots sur le bateau où on profite du soleil sur le pont supérieur.
La grande salle où on peut s'assoir plus confortablement n'était pas climatisée (c'était en 1985), et la chaleur était étouffante.


On s'apprête pour le débarquement.

Le bateau, semble minuscule et est écrasé par le gigantisme de la paroi qui tombe à pic dans la mer d'un bleu profond.


une entrée pour le petit port est réservée aux bateaux de pêche et autres voiliers.

Le traditionnel chemin qui mène à Fira, c'est long et fatiguant, des mules vous aident à porter vos bagages.
Mais maintenant, une route et des taxis rendent l'accès plus aisé, ça fait quand même un sacré détour et c'est moins pittoresque.
il y a depuis peu un téléphérique qui y va en queques minutes.

On peut voyager pour pas trop cher, mais dans tous les cas, il vaut mieux réserver le transport et l'hébergement, sinon cela devient vite une galère.
Ce qui ressemble à la liberté devient vite la corvée, et on se retrouve à dormir sur les terrasses des maisons, ou sur le sable de la plage dans d'autres îles, sans aucun confort et intimité pour le même prix qu'une chambre d'hôtel.
moi, j'dis ça...

à notre arrivée, le taxi de l'hôtel nous attendait et notre chambre était prête, à l'annexe de l'hôtel, face à la piscine.
On y a également loué des vélomoteurs, toujours en 1985.

une vue du côté nord de la capitale Fira de l'île de Santorin


à Fira, la tradition est d'admirer le coucher du soleil en buvant un Ouzo, sur une terrasse dominant la mer, à l'aplomb du cratère.

à la lumière du soleil couchant, la ville devient rose et ocre.


Comme nous sommes motorisés, on profite bien de Santorin en passant dans des endroits qui n'étaient pas accessibles aux voitures, à l'époque.

les roches noires du volcan contrastent avec le blanc des maisons (tout en haut à gauche).



vue de Santorin avec la capitale et un fermier et son âne.

Oïa

Au nord de l'île se trouve une autre ville, à flanc du volcan et dominant la mer :
Oia (prononcer Ia) : charmant village de l’île avec ses maisons troglodytes suspendues sur la falaise et ses églises aux dômes bleus.
Il ne compte que 1000 habitants, mais c'est un des plus beaux village de Santorin.

Ici on laisse son véhicule à l'entrée et on se promène à pied, de toutes façons il y a tellement de marches et d'escaliers, que c'est plus une gêne qu'un plaisir ...

agriculture

Les cultures de fruits et de légumes sont plus situées du côté nord et est de l'île.


ici on y cultive, et récolte des tomates qui sont exportées vers les autres îles des cyclades.
Chaque île à une spécialité : les pommes de terre viennent souvent de Naxos par exemple.


l'idéal sur la route à Santorin est de rouler en décapotable pour profiter du soleil et du vent.

une vue sur le cratère englouti du volcan de Santorin. La mythique Atlantide, décrite par Platon, serait la terre engloute lors de l'éclatement du volcan de Santorin vers -1600 avant notre ère.

Le monastère du prophète Elie

Une balade au milieu de l'île nous mène au monastère dédié au prophète Elie.
Il est situé à 3km de route du village de Pyrgos à 576m d'altitude, le point le plus élevé de l'île : le nom exact est Moni Profiti Ilia.

Nous y allons en "mob", la route grimpe sans arrêt et les virages nombreux permettent d'avoir des vues sublimes sur Santorin. Le monastère a été fondé par 2 curés de l'île : Gabriel et Joachim Belonias en 1711. Il a compté jusqu'à 20 moines, il n'en compte que 5 aujourd'hui. Le monastère abrite plusieurs reliques sacrées : dont un morceau de la vrai croix, un morceau de roseau du christ, la tiare de Saint Grégoire V, et des relique d'une dizaine de saints.

Le mont abrite une zone militaire avec des radars imposants sont juste à côté du monastère : un panneau inquiétant dissuade de rester trop longtemps, et interdiction de prendre des photos.

Le monastère a été longtemps interdit aux femmes, et encore aujourd'hui il faut une tenue couvrant les jambes et le torse, (hommes et femmes).
Comme nous étions en short et tee-shirt, et comme les moines ne proposent pas de couvre-jambes et épaules, comme sur d'autres îles, il a fallu faire demi-tour.


du côté Est de l'île les roches noires descendant jusqu'à la mer.


A Perissa, le sable de la plage est totalement noir, mais il ne tâche pas.

Akrotiri

en continuant vers le sud on arrive à Akrotiri.
Un peu de culture ne fait pas de mal...

Les fouilles archéologiques se trouvent au sud de l'île.
On y a découvert une ville enfouie par les cendres du volcan lors de son éruption il y a 3600 ans.
Celle qui a détruit la civilisation Minoéenne en Crête.
Les fouilles ont démarré en 1967, lors de notre visite en 1985, les fresques magnifiques, à ce qu' il parait, n'étaient pas encore mises à jour.

Il y avait à cet endroit une civilisation très en avance et plus riche par rapport à celle de la Grèce continentale.
Le volcan eut plusieurs secousses sur des dizaines d'années, avec pluie de cendres, tremblements de terre, éruptions, ce qui a donné l'alerte aux habitants, qui au début ont réparé les dégâts, et ensuite quitté l'ile. Ce qui fait que, contrairement à Pompéi on n'a pas retrouvé de restes humains.


Il n'y avait là que quelques vases et les vestiges des rues et de quelques habitations en ruines.
Les visites ont été interrompues en 2005 suite à l'effondrement du toit sur les visiteurs avec 1 tué et 6 blessés.


Par Norbert Nagel - Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20518408
les ruines et le nouveau toit
Les visites ont repris en 2012 après la réfection du toit.

La dernière éruption, qui a fait éclater le volcan et laisse la caldéra telle qu'elle est aujourd'hui à émis des pluies de cendres jusqu'en Egypte, on en retrouve jusque dans les temples de Karnak.
Le raz de marée qui suivit l'éruption fut un tsunami avec une vague haute de 35m qui submergea le nord de la Crête engloutissant toute la civilisation minoéenne dont le temple de Knossos.
C'est de là que viendrait le mythe de l'Atlantide.

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Votre hébergement en Grèce

Suite de la visite avec l'île de Samos