Tanzanie
Cratère du Ngorongoro

Après la pause, nous reprenons la route, et sa poussière. Il faut bien protéger son appareil photo à l'aide d'un sac plastique étanche, et le rentrer immédiatement après s'en être servi.


Au loin , un lac et ses innombrables flamands roses.

La brume et la poussière se mêlent pour donner cet aspect de fog qu'on trouve à Londres (héritage de la colonisation ?)

Le Phacochère est un cousin du sanglier européen, mais en plus rustique, si c'est possible. Il pèse entre 75 et 120 kg.
Sa particularité est d'avoir 4 défenses, dont les 2 supérieures peuvent mesurer 60cm de long.
Ils ont une très mauvaise vue, mais leur odorat et l'ouïe sont très développés.
Ils mangent de l'herbe, des racines, des écorces et des fruits, et éventuellement des restes de charognes.
Ils sont chassés principalement par l'homme et les lions. Les autres félins évitent de les attaquer à cause de leurs défenses.
il vit environ 16 ans à l'état sauvage.


Nous sommes entourés par un immense troupeau de gnous et de zèbres.

Le troupeau est immense, il compte des centaines d'animaux à perte de vue.
Les gnous sont grégaires et vivent en troupeaux, il est plus facile de se protéger ainsi des prédateurs.
Dans les autres parcs les gnous migrent, avec les zèbres, pour rechercher l'eau - notamment du Serengeti en tanzanie au Masai Mara au Kenya.
Ici le cratère est fermé et de l'eau est en permanence disponible à l'intérieur.



everything is OK !


Zèbre de Burchell en train de brouter.

Les gnous sentent notre présence, les gnous ont un excellent odorat mais ils sont très myopes, aussi ils cohabitent avec les zèbres qui ont une vue excellente mais peu d'odorat. Ils se renseignent entre eux s'il y a un danger qui approche.


puis ils se mettent à galoper sans raison apparente.
Les animaux dans le Ngorongoro sont plus sédentaires que dans le Serengeti et Masai Mara. Pour 2 raisons : il est difficile de remonter les pentes abruptes du cratère, il n' y a pas de passage naturel : il faut escalader, et deuxiemement, il n'y a pas de sécheresse dans le cratère.


malgré tout, le touriste étant essentiellement migrateur, nous nous approchons du bord du cratère.

Et nous en sortons, aidés par le moteur du véhicule. En bas le paysage est fascinant.


Nous arrosons d'une bière fraîche ce superbe safari dans le plus beau des cratères.

Suite de la visite, le village de Mto-wa-mbu