La grande île de Taquile est une des plus proche de
Puno, 45km. C'est une île abrupte, elle mesure 5,5km de long sur 1,6km de large. Le port est minuscule, et il n'y a pas de
place pour plus de 3 bateaux.
Le village est en hauteur, il faut compter
20 à 30 minutes d'une montée assez rude, on est
déjà à 3636 m d'altitude et l'air est rare, pour
l'atteindre.
Le soleil est cuisant, il ne faut surtout pas oublier son
chapeau et prévoir une bouteille d'eau.
Tous les flancs de
l'île sont agrémentées de terrasses cultivées.
Non ce
n'est pas une île grecque ! Le lac est d'eau douce, et on
aperçoit au loin les montagnes enneigées de Bolivie. La
visibilité est extraordinaire.
Les habitations
existent depuis des centaines d'années. Elles utilisent uniquement les ressources locale : de la pierre (ce n'est pas ça qui manque), du bois pour la charpente et des roseaux pour la toiture, parfois des tuiles faite avec de l'argile trouvée sur place.
Il n'y a pas de fenêtre, juste une porte et une lucarne. Le sol est en terre battue.
La grande place du village de
Taquile accueille les touristes à 3950m d'altitude.
C'est un des rares endroits où les
hommes portent encore l'habit traditionnel. Ici tout le monde tricote, les
hommes les enfants et aussi les femmes, mais c'est plus rare : elles filent la
laine. L'ile est renommée pour son artisanat textile de qualité.
Le harcèlement des habitants, qui est très rare au
Pérou, a été très déplaisant.
Même
les enfants en bas âge s'y mettent ! Il parait que c'est en passe de s'arranger.
40 000 touristes visitent l'île chaque année, l'espace d'une petite journée, peu restent y dormir.
Il faut dire que la vie est rude sur les îles, la ville est loin (45 km en bateau, cela coûte cher en carburant).
L'île servait de prison pendant la colonisation espagnole et jusqu'au début du 20eme siècle.
Il n'y a que 2000 habitants sur l'île.
Un chemin monte au
sommet de l'île, on n'y rencontre que quelques paysans, et de très
rares touristes, en général essoufflés et en sueur. Au
loin : les montagnes de Bolivie.
Tout en haut le
paysage s'offre à 360° à 4050 m d'altitude . Un temple en ruine subsiste, vraisemblablement pré-inca.
On retrouve
la même chose sur l'île d'Amantani. (on peut s'éviter la
peine d'y grimper).
il n'y a pas
d'hôtel à Taquile, on peut loger chez l'habitant....
en espérant
que votre logement ne soit pas trop haut dans la montagne et que vous n'ayez
rien oublié dans le bateau....
Vue sur le port,
il semble bien petit. Nous sommes montés, il va falloir redescendre.
A Taquile
tout se transporte à dos d'homme, ou de femme.
Suite du voyage : l'ile d'Amantani
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